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mercredi 15 septembre 2021

Promenade à la Fontaine des Eaux 19 septembre 2021 : la presse annonce l'évènement

 

LE TELEGRAMME,                          Publié le 15/09/2021 à 09h08

Journées du patrimoine :

balade littéraire et musicale à Dinan 

La Société des amis du musée et de la bibliothèque de Dinan propose une balade littéraire et musicale dimanche, à l’occasion des Journées du patrimoine.

 


La Société des amis du musée et de la bibliothèque de Dinan propose une promenade historique, littéraire, musicale et gourmande dimanche, à l’occasion des Journées du patrimoine.

 

Dimanche, la Société des amis du musée et de la bibliothèque de Dinan, invite le public à une promenade de 2 h, de la porte Saint-Malo (rendez-vous à 14 h), à la Fontaine-des-Eaux, en passant par les Combournaises, la chapelle Saint-Joachim et les lacets de la vallée. Une balade qui s’annonce littéraire et musicale, animée par des comédiens et des musiciens, notamment La Note Buissonnière et l’accordéoniste Camille Privat. L’occasion également de découvrir les arbres remarquables qui ponctuent ce cheminement. Un goûter breton récompensera les promeneurs, à l’arrivée de la balade.

 

Notre promenade du 19 septembre 2021 !

 

Journées du patrimoine 19 septembre 2021:

balade littéraire et musicale à Dinan 

La Société des amis du musée et de la bibliothèque de Dinan propose une balade littéraire et musicale dimanche, à l’occasion des Journées du patrimoine.


Voici le flyer annonçant notre promenade !

Il apparaît en cliquent sur le lien en bleu.


Bonne consultation à vous .

Et rendez-vous dimanche 19 à 14 h Porte Saint-Malo.


Bien amicalement,


LA SAMB

vendredi 30 juillet 2021

Ouest-France le 30 juillet 2021. Le secrétaire de la SAMB est interrogé sur la relation entre les arbres et l'Histoire de Dinan

 

Ouest-France, le vendredi 30 juillet 2021, page Dinan et son pays.


À Dinan, les arbres cachent une forêt d'Histoire

Patrimoine

Des stratégies militaires du Moyen-Âge aux aménagements du XXe siècle, les arbres sont des témoins silencieux qui racontent à leur manière des pans entiers du passé dinannais.

Il n'y a pas que sur les pages noircies des livres d'histoire que l'on peut découvrir le passé. Les feuilles des arbres livrent aussi de précieux témoignages. À Dinan, la lecture est fructueuse. La présence de ces plantations n'est pas due au hasard, bien au contraire.

Qu'ils soient isolés ou regroupés sous forme d'ensembles, les arbres relatent la métamorphose de la ville, du bourg médiéval à la cité touristique que l'on connaît aujourd'hui.

Traces du passé militaire

Pour apprécier une majestueuse voûte arborée, rien ne vaut une virée à la fameuse promenade des Petits-Fossés, bordée de platanes. Mais pour se replonger dans le Dinan du Moyen-Âge, il faut imaginer l'allée qui mène au château sans aucune plantation. « À l'époque, le système défensif se résume aux murailles, relate Francis Cauwel, secrétaire de la société des amis du musée et de la bibliothèque de Dinan (Samb). Puis, l'art de la guerre progresse et à la fin du XVe siècle, on considère qu'il faut éloigner les assaillants des murs. »

De grands travaux sont alors déployés pour creuser des douves au pied des murailles. La terre ainsi retirée sert ensuite à créer une butte face au château, formant une contrescarpe qui bloque l'avancée de l'ennemi. Mais cette butte, qui couvre la partie ouest de la ville, ne va pas rester nue. « Dinan étant devenue une place forte, bien équipée militairement, ces aménagements n'avaient plus vraiment raison d'être », rappelle Francis Cauwel.

Au XVIIIe siècle, des figures de la vie municipale vont utiliser l'espace d'une nouvelle façon. Dès 1746, sous l'impulsion du maire Charles Duclos, une double allée d'ormes est plantée aux Petits-Fossés. Progressivement, ce sont près de 3,8 km de chemins arborés qui fleurissent à Dinan, avec les promenades des Grands-Fossés, de La Duchesse Anne et de La Fontaine des-Eaux. « Ces arbres tracent la ville médiévale », résume le passionné d'histoire Francis Cauwel.

Au XIXe , les promenades sont prisées des Dinannais. Le dimanche, on s'y balade. Mais surtout, on s'y montre dans ses plus belles tenues. « Le système défensif militaire est remplacé par un art de vivre », commente Francis Cauwel. Au même moment, la ville s'embourgeoise avec l'essor du commerce. « Cette nouvelle bourgeoisie éclairée est particulièrement tournée vers l'extérieur », note le secrétaire de l'association Samb.

Avec la colonisation, les expéditions vers l'Afrique ou l'Amérique et l'exploitation des matières premières se multiplient. Les arbres s'affichent alors comme des trophées. « Quand on avait fait fortune dans le négoce, on se faisait construire une belle bâtisse et on plantait une essence exotique dans son jardin », appuie Francis Cauwel. Les symboles de « réussite » de l'époque font aujourd'hui la joie des promeneurs.

Certains d'entre eux sont d'ailleurs classés comme arbres remarquables. « Dinan est la ville moyenne qui compte le plus d'arbres ou d'ensembles arborés classés comme remarquables », souligne l'amateur d'histoire. Le Jardin anglais, classé comme ensemble, abrite entre autres l'un des plus vieux et imposants cèdre de l'Himalaya en Bretagne ou un rare ginkgo biloba.

Les séquoias majestueux des Grands-Fossés et de l'Institut médicoéducatif rappellent, eux, des voyages en Amérique du Nord. Quant au sud du continent, on le retrouve dans les araucarias, des emblématiques arbres chiliens plantés dans des jardins privés et au cimetière de la ville. Plus d'une centaine de palmiers chanvres et une poignée d'épatants magnolias s'épanouissent aussi à Dinan, signe d'un attrait pour l'Orient.

Mais dès les années 1950, « la présence de l'arbre recule », signale Francis Cauwel. Depuis, les promenades ont été amputées d'une partie de leurs arbres « pour trouver de l'espace ». La place de ces plantations fait toujours plus débat, en témoignent les récentes discussions autour des tilleuls de la place Saint-Sauveur. Les arbres n'ont donc pas fini de faire l'histoire.

Magalie LETISSIER.








lundi 5 juillet 2021

Un homme passionnant, un documentaire à la hauteur !

 Notre ami Jean-Michel Djian, Dinannais, ancien élève du Lycée de la Fontaine des Eaux et réalisateur de documentaires est à l'honneur :

Jeudi 8 juillet, la chaîne ARTE diffusera son documentaire sur Edgar Morin.

A 23h55 ! Mais disponible d'ores et déjà jusqu'au 5 septembre sur Arte.tv.

Voyez aussi notre page Facebook : Dinan : Culture Nature et Patrimoine.

En introduction, voici un article de Philippe Petit que Gérard Ménard, membre de notre conseil d'administration a repéré pour nous.


EDGAR MORIN : L’HOMME-SIÈCLE.



Intellectuel nomade, ayant traversé plusieurs époques, la vie du grand sociologue et philosophe est un véritable tourbillon. Il fêtera le 8 juillet prochain ses 100 ans. Un documentaire passionnant diffusé sur Arte ce même jour lui rend hommage. À voir absolument.

 Le 8 juillet 2021, on fêtera le centième anniversaire du sociologue et philosophe Edgar Morin que l’on présente ordinairement comme le père de la pensée complexe. Cela mérite une pause. Pour honorer ce cap, Arte diffusera ce même jour à 19 heures un documentaire réalisé par Jean-Michel Djian : « Edgar Morin, journal d’une vie ». Tandis qu’à Cerisy-la-Salle a eu lieu un colloque sobrement intitulé « Edgar Morin, le siècle », du 16 juin au 23 juillet, dirigé par l’historien Pascal Ory et le sociologue Claude Fischler. De son côté, Morin vient de publier « Leçons d’un siècle de vie », qui dispense le lecteur pressé de lire ses mémoires parus en 2019. Il y égrène ses expériences à la manière d’un vieux sage, les pieds sur terre, la tête dans les étoiles (1)

 Venu assister à la projection de ce documentaire, il est arrivé tout sourire ; après la projection, il a simplement dit : c’est bien moi, c’est ma vie. Il faut s’y faire. Voir sa vie résumée en 52 mn, cela doit désorienter. Et pourtant, c’est un format de télévision classique, dans lequel le réalisateur se moule avec aisance. Le montage est plus proche du collage, voire du saut de puces, que du raccord en usage dans une fiction. Mais le résultat est probant. On ne s’ennuie pas. Quiconque ignorerait tout de Morin peut se faire une idée de son parcours grâce à cette plongée intempestive. Qu’il ait les cheveux courts ou longs, une moustache ou pas, le visage creusé ou les joues pleines, Morin traverse les époques en franc-tireur.

 Il eût été impossible de raconter sa vie tumultueuse en un temps si court sans opter pour un découpage abrupt. Seule une série, fortement scénarisée, aurait pu y parvenir. Il fallait faire des choix, décliner les étapes décisives de la vie de ce grand vivant. Il fallait oser le carambolage, superposer les époques. Non pas exhumer le passé, mais le faire résonner. Comprendre ce que fut le 6 février 1934 pour un adolescent féru d’Anatole France, voyant ses camarades de classe s’affronter entre partisans des Croix-de-Feu et soutiens du front socialo-communiste. Voir Berlin en ruines, pour évoquer son premier livre, « L’an zéro de l’Allemagne » (1948), au sortir de ses années de résistance. Faire sentir le rapport complexe de Morin au communisme, ses contradictions, éprouvées par sa lecture de Hegel à vingt ans. Revoir une vieille émission où Morin s’entretenait avec le cinéaste Jean Rouch de leur film « Chronique d’une été » (1960), qui laissait la parole aux ouvriers, paysans, employés, des Trente Glorieuses. Le voir prophétiser l’avènement de la « Terre patrie » (1993), en réponse au cataclysme écologique.

 Tout ces temps réunis en un seul homme dépourvu de certitudes. Car Morin n’est pas seulement le sociologue de la culture de masse des années 1960, l’auteur de « L’esprit du temps » (1962), c’est un fou de connaissance, épris de cybernétique, de biologie, de physique quantique, un enfant de l’Univers. Il faut le voir, dans son appartement de New York, en 1973, quelque peu exalté, après avoir écrit l’introduction de « La Méthode » (1977-2004), son opus magnum, où il devait s’imposer comme chercheur hors catégorie, sans programme, sans projet précis. « Je n’écris pas d’une tour qui me soustrait à la vie, mais au creux d’un tourbillon qui m’implique dans ma vie et dans la vie », écrit-il en 1985 dans le tome 2 de cette somme qui en compte 6. Il fallait faire sentir ce creux.    

 

« Il y a des vies qui brûlent comme du nylon, d’autres comme des bougies », disait Sartre. Morin appartient à la deuxième catégorie. La vieillesse chez lui n’est pas un naufrage. « La vie est cadeau et fardeau », aime-t-il à répéter. Morin n’est pas maître de son image. Mais il a su affronter les controverses. Comme celle que provoqua en 1967, la parution de son livre enquête – il n’a pas pris une ride - dans le pays bigouden, « La métamorphose de Plozévet », qui suscita le mécontentement des habitants de la commune bretonne. Ce livre occupe une place justifiée dans ce documentaire. Il fut réédité en 2013, avec une préface de Morin et une excellente postface de Bernard Paillard.  Morin y saisit sur le vif  «  le raz-de-marée modernisateur qui transforma la France après la Seconde guerre mondiale et avant la crise de la modernité » (2). On manque aujourd’hui cruellement d’affrontements entre chercheurs observateurs et citoyens observés. Morin va au front, comme on va au travail ; il ne se laisse pas démonter.

 Enfant de Salonique, dépourvu d’une identité claire, « avec sa gueule de judéo-espagnol », il n’a eu de cesse de se remettre en question, de voir large. Adolescent inquiet, étudiant assoiffé de connaissance, incapable de choisir une seule discipline, résistant ayant affronté le risque de la mort, chercheur iconoclaste au CNRS, écologiste avant l’heure, danseur émérite, il assume ses contradictions et celle des autres. Morin ne donne pas de leçons, il cherche à transmettre. Il n’est pas de ces vieillards qui vivent dans la survie, il ne vit que pour la transmission. Et son amour pour Sabah Abouessalman, sa dernière compagne, rencontrée par hasard au Maroc en 2009. Par hasard ?

Philippe Petit

(1)  Denoël, 147 p. 17 euros.

(2)  Pluriel, 500 p. 11 euros.


samedi 26 juin 2021

Il faut retrouver les sculptures de la maison Lebouc

 

Ouest-France, dans son édition du 25 juin 2021, page Dinan,

relaie l'appel à l'aide lancé par Yvon Le Corre.

 

Où sont passées les sculptures de la maison Lebouc ?

 

        La Société des Amis du musée et de la Bibliothèque de Dinan lance un appel, pour retrouver des éléments de la maison Lebouc, une maison à porche disparue lors d’un incendie en 1907.


L’histoire

L’enquête a débuté lorsque Frédéric Bonnor, le conservateur des musées de Dinan, a présenté à Yvon Le Corre d’anciennes photographies d’éléments sculptés, tirées des archives du musée. 

L’historien dinannais (1), spécialiste des maisons à porche de la cité médiévale, a « aussitôt reconnu des éléments sculptés de la maison Lebouc, l’une des plu vielles maisons à porche d e la place des Cordeliers, disparue lors de l’incendie en 1907. C’est bien que certains éléments de la façade aient été sauvés des flammes ».

Et Yvon Le Corre de reprendre l’actualité de l’époque : « Le dimanche 3 février 1907, c’est l’hiver et il fait très froid. Au cours de la nuit, l’eau gèlera même dans les tuyaux des pompiers. M . et Mme Verdon, qui tiennent le magasin Aux Caves Bordelaises, place des Cordeliers, reçoivent leurs amis. Au milieu de l’après-midi, on aperçoit une abondante fumée sortant d’un magasin voisin. L’alarme est donnée. Les premiers secours s’organisent en attendant l’arrivée des pompiers. A 18h30, si le feu est enfin contenu, 5 des grandes maisons de la Place des Cordeliers disparaissent à jamais du quotidien des Dinannais ! »

La maison Lebouc était la première à droite en remontant vers le portail d’entrée des Cordeliers. « L’immeuble était remarquable. » Au niveau de l’encorbellement du premier étage, aux deux extrémités, on découvrait deux sculptures. Et des panneaux décoratifs sous les deux fenêtres. Un historien de l’époque l’évoquait en ces termes : « C’est un bijou, avec ses panneaux du plus beau style flamboyant, et surtout ses deux cariatides d’angle : l’une représentant un monstre rampant, l’autre un homme nu, un sauvage avec sa massue »


Un appel lancé pour retrouver les cariatides

Quelques jours plus tard, dans son édition du 28 août 1907, un journaliste de L’Union Malouine et Dinannaise pose déjà la question à propos des sculptures de façade : « Que sont devenus les cariatides et les panneaux qui l’ornaient ? ». Il y répond lui-même : « Ils sont passés, sans doute, dans quelques collections particulières ! »

Et si elles étaient encore, aujourd’hui, quelque part dans la ville, dans le pays de Dinan ou ailleurs ?

La Société des amis du musée et de la bibliothèque lance un appel pour les retrouver. « Quelquun a peut-être vu ces sculptures quelque part » souligne Yvon Le Corre.

 

Contact : Société des Amis du Musée et de la Bibliothèque, par mail samb.dinan@orange.fr  , ou site internet  http://sambdinan.blogspot.com/


(1) Yvon Le Corre, ancien directeur de l’école d’Yvignac-La-Tour, puis principal-adjoint du collège Roger-Vercel, à Dinan, a obtenu, en 2018, un master d’histoire de l’art, sur le thème des maisons à porches de Dinan.




jeudi 3 juin 2021

A la Bibliothèque Municipale, une exposition nous présente 11 compositeurs bretons

 Enfin !

La salle Mathurin-Monier va de nouveau nous accueillir !

Une belle exposition conçue par Aldo Ripoche est hébergée par Maï Goupil (responsable de l'espace musiques).

Par ailleurs, on nous annonce la reprise de "Passion Piano". Du bonheur en perspective !



Le Petit Bleu dans son édition du jeudi 3 juin 2021


Le public va retrouver les activités du Musée Yvonne Jean-Haffen

 Enfin ! 

La presse locale (ici Le Petit Bleu dans son édition du jeudi 3 juin, page 21) annonce l'exposition de l'été à la Grande Vigne.



jeudi 13 mai 2021

Un appel à l'aide ! Aidez-nous à retrouver les sculptures de la maison Lebouc incendiée en 1907 !

 

Chers amis,

Aujourd’hui, nous faisons appel à vous !

A la recherche des sculptures disparues !

 


 

 




















Maison LEBOUC

(carte postale ancienne. Musée de Dinan)

                        Voici la maison LEBOUC. Elle fait partie des 5 grandes maisons à porche de la place des Cordeliers qui brûlent le 3 février 1907. Le feu prend vers les 4 heures de l’après-midi chez les voisins Briand-Lerestif et est contenu vers les 7 heures et demie. Trois pompes sont installées par les pompiers mais les moyens de lutte apparaissent encore réduits ; on utilise des échelles de couvreur, des dinannais et des élèves du séminaire se font la chaîne pour passer des seaux d’eau, les régiments des Hussards et des Dragons stationnés à Dinan prêtent main forte. Les occupants des immeubles essaient tant bien que mal d’évacuer leurs mobilier et biens les plus précieux. Toute la nuit, les pompiers continuent à noyer les décombres.

                        Comme le montre  cette carte postale ancienne, la maison Lebouc est la première à droite en remontant vers le porche des Cordeliers. Elle abrite alors au rez-de-chaussée un magasin « aux caves bordelaises », tenu par M. & Mme Verdon : il est épargné par le feu mais abimé par l’eau. Les meubles sont fracturés et leur contenu disparaît. Le couple habite au premier étage, lui aussi dévalisé. Au second, donnant sur la rue, l’appartement de Mmes Boulan et Rouvrais, est complètement détruit et elles n’ont pas souscrit d’assurance. Celui  de M. Lebouc au derrière, n’a pas souffert ni des flammes ni de l’eau. Quant au troisième étage, il n’est qu’un amas de décombres ; y  vivent les époux Bion (ou Brion) dont le mari est alors hospitalisé.

L’immeuble Lebouc est remarquable.

                        Regardez bien l’image : au niveau de l’encorbellement du premier étage, aux deux extrémités, on devine deux sculptures figurées ; au niveau des allèges sous les deux fenêtres, s’aperçoivent également des panneaux décoratifs.

  
(détail de la carte postale ci-dessus)    Musée de Dinan            (Photographies de détails)    Musée de Dinan                

                        Dans son édition du 28 août 1907, le journaliste de L’Union Malouine et Dinannaise pose  la question suivante  à propos de ces sculptures de façade: « Que sont devenus les trois cariatides et les 4 panneaux qui l’ornaient ? » Il y répond lui-même : « Ils  ont été enlevés et sont passés sans aucun doute dans quelques collections particulières ! »

                     Le musée de Dinan possède des photographies de ces sculptures. On ne connaît pas leur provenance. Leur blancheur nous amène à penser qu’elles ont été minutieusement nettoyées après l’incendie. Elles ont donc été sauvegardées.

Et si elles étaient encore, aujourd’hui,  

quelque part dans la ville, dans le pays de Dinan ou ailleurs ?

                La Société des Amis du Musée et de la Bibliothèque de Dinan fait appel à vous pour les retrouver, pour qu’elles puissent continuer à nous raconter une histoire, celle de notre ville et de ses habitants du XVème siècle.

 

Vous savez quelque chose sur ces sculptures, vous les avez vues quelque part,

écrivez à la SAMB : samb.dinan@orange.fr

 

                    Voilà ce qu’en disait Paul De L’hommeau dix jours après l’incendie: « la maison Lebouc est un bijou antique avec ses panneaux de croisées du plus beau style flamboyant (…) et surtout ses deux cariatides d’angle, l’une représentant un monstre rampant, l’autre un homme nu, un sauvage, avec sa massue » Et  il conclut à propos de ce pignon sur rue : « ne serait-ce pas un meurtre de ne pas le restaurer ? ».

                    Fin février 1908, le journaliste de L’Union Malouine et Dinannaise « croit savoir  que la maison Lebouc sera reconstruite avec un porche dans un style très élégant et fort gracieux qui rappellera  l’immeuble détruit par les flammes ». Hélas, nous savons qu’il n’en fut rien !

 La SAMB compte sur vous !

Merci d’avance !

Source : presse locale

Le 13 mai 2021,      Contributeur : Yvon Le Corre       samb.dinan@orange.fr

Images : musée de Dinan

samedi 8 mai 2021

La SAMB soutient les initiatives du Musée de Dinan. "M, le magazine du Monde" parle de l'exposition de cet été.

 Dans son édition du samedi 8 mai 2021, M, le magazine du Monde fait l'éloge du rouable (le rozell si vous préférez) et annonce la seconde saison de l'exposition "Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette" cet été à Léhon.

Cette exposition est l'oeuvre du Musée de Dinan, Musée de France.

La SAMB soutient toutes les initiatives de notre musée.

A lire en page 83 du magazine


LE ROUABLE : A portée de main




Texte Léo Bourdin, illustration Patrick Pleutin


C’est l’histoire d’un petit bout de bois destiné à faire de grandes crêpes. Celle du rouable, un ustensile en forme de râteau – composé de deux tiges de bois, plates ou cylindriques, assemblées entre elles en angle droit – qui sert à étaler et à répartir uniformément la pâte dans un geste ample et circulaire au-dessus de la poêle chaude. Véritable  cheville ouvrière de la crêpe, c’est le rouable qui dessine et délimite le cercle ; c’est le meilleur allié des crêpiers qui, en le  laissant tremper à portée de main dans un petit bac d’eau, permettent à son bois de goner pour mieux glisser sur la plaque de cuisson.

Son histoire

C’est en Bretagne, région dans laquelle la crêpe fait gure  d’emblème culinaire, que l’on en fait le plus grand usage. C’est au détour des archives de « Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette ? », une exposition qui sera à nouveau  présentée cet été à  l’abbaye Saint-Magloire de Léhon, que l’on en apprend un peu plus sur l’histoire de cet ustensile que les locaux appellent « rozell ». « On connaît cet outil depuis le xve siècle, puisqu’il est cité dans la première version du Catholicon, le premier  dictionnaire jamais rédigé en  français, breton et latin de  l’Histoire, explique Frédéric Bonnor, responsable des musées municipaux de Dinan et commissaire de l’exposition. Le rouable fait partie de ces ustensiles rustiques qui  servaient à l’élaboration des crêpes, au même titre que les pelles, les spatules et autres repose-galettes. »

Son usage

Le geste pour étaler la pâte a lui aussi toute son importance : « En Haute-Bretagne, poursuit Frédéric Bonnor, pour obtenir un produit uniformément épais, il convient d’étendre la pâte en un minimum de coups. Inversement, en Basse-Bretagne, les crêpiers multiplient les coups de rozell, a n de réaliser une crêpe la plus ne possible. » Gilles Bouëxière, chef de la  crêperie La Bigoudène, à Dinan, est  précisément de cette école de la crêpe ne comme une dentelle : « Je verse toujours ma louche de pâte dans le quart haut de la  galettière avant d’étaler ma galette en quatre coups de poignets assez vifs, toujours dans le sens des aiguilles d’une montre. On a tous nos petites techniques : certains étalent la pâte en une fois ou  préfèrent tourner à l’envers. J’en connais même qui étalent avec les doigts posés directement sur la partie haute du T du rouable – imaginez la dextérité. »


samedi 10 avril 2021

La SAMB a modestement contribué au projet du parc de Kerrozen.

         Attachée aux traces de Kowalski sur Dinan et donc à Kerrozen, la SAMB, précisément la commission Promenades et arbres de Dinan avait donné un coup de main à Mme Milliez-Cotrel. 

        En particulier pour l’identification des arbres, la réalisation d’un plan du jardin, des préconisations d’actions à mener, l’analyse du projet d’ouverture au public et la mise en relation avec Mickael Jezegou (membre de la SAMB) expert et formateur, avec l’association A.R.B.R.E.S. (dont la SAMB est membre) pour la labellisation “ensemble arboré remarquable” (obtenu), ainsi qu’avec la DRAC pour la labellisation “jardin remarquable” (en cours). 

        Tout ceci avance bien et nous en sommes ravis.
         Par ailleurs, Le Pays de Dinan 2020 propose un bel article de Christine Destouches : De la Roberdais à Kerrosen (1827-2020)
  
        Le quotidien “Le Télégramme” parle de ce jardin dans son édition de ce jour 9 avril.

A lire sur le site :
https://www.letelegramme.fr/journal/

 Bonne lecture à vous.

 TÉLÉGRAMME/           GWEN CATHELINE            DINAN

À Taden, le parc de Kerrosen entame sa cure de jouvence

        En pleins travaux, le château de Kerrosen, sur les hauteurs du port de Dinan, à Taden, entame une cure de jouvence. Sa propriétaire veut ouvrir son magnifique parc arboré au public, en 2023.
Les Moncoq, riches négociants d’un port de Dinan à l’apogée. La princesse Radziwill, musicienne virtuose élevée à la cour de la Reine Victoria, puis mariée à un prince russe interné à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu et en exil. Les soeurs Robert, stylistes renommées de Paris à New York, presque Coco Chanel avant l’heure. Puis le docteur Cotrel, qui a révolutionné la médecine du dos partout dans le monde. La liste des propriétaires successifs du château de Kerrosen, sur les hauteurs du port de Dinan, à Taden, est aussi haute en couleurs que les milliers de fleurs qui parsèment son vaste domaine.

Un parc de 5 ha
        Cinq hectares, c’est la taille de ce parc aux multiples facettes que Marie-Christine Cotrel, l’une des filles du docteur décédé en 2019, souhaite ouvrir au public à partir de 2023. « C’est un jardin en grande partie réalisé par la princesse Radziwill, dans les années 1870. Il est inspiré du travail des célèbres frères Bühler, des paysagistes qui ont réalisé le parc du Thabor à Rennes », présente la nouvelle propriétaire des lieux, passionnée d’histoire de l’art. « Les principes directeurs des Bühler étaient de donner une impression de liberté, de cheminement naturel ; d’implanter des arbres exotiques ; et de créer de belles perspectives ».

        Le parc s’étend devant la façade sud du petit château, construit à la fin du XVIII siècle par les Moncoq, puis agrandi considérablement par la princesse Sophie Radziwill dans un style néogothique. Une bâtisse monumentale qui ne sera pas ouverte à la visite. Mais le jardin se suffit à lui-même.

        Passé le petit jardin à la française bordé de murets qui fait face au château, on entre dans une nature organisée : les chemins serpentent entre des pelouses fleuries, plantées d’arbres souvent monumentaux. Ainsi de ces séquoias géants de Californie, parmi les premiers à avoir été plantés en Bretagne dans les années 1860. « Ils font 41 m de haut, mais ce sont encore des bébés ! » Ou encore ces séquoias « toujours verts », c’est leur nom ; ce châtaignier au tronc de 4 m de diamètre ; ce chêne chevelu ou ce majestueux cèdre de l’Himalaya… Pas un hasard si l’ association nationale A.R.B.R.E.S. vient de lui décerner le label « ensemble arboré remarquable ».

Historienne botaniste
        Longeant une verte vallée tapissée d’ail des ours, le parc se termine sur trois promontoires surplombant la Rance fluviale, que l’on peut rejoindre par un sentier à escaliers. « La base est là, mais je veux faire entrer ce parc dans le XXI siècle, dans le respect de son passé. On va le restaurer, le rendre encore plus attractif, adapter les plantations à l’évolution du climat… Il mérite d’être partagé avec les gens de la région, d’accueillir des stages d’art, des petits concerts… », envisage Marie-Christine Cotrel, qui se sent un « maillon » de cette longue histoire.

        Pour arriver à ses fins, la maîtresse des lieux se donne deux ans. Surtout, elle a embauché à plein temps une jeune femme au profil idéal : Cassandre Marty, historienne des jardins et botaniste, formée à Tours et Versailles. Aussi à l’aise dans les recherches historiques que pour mettre les mains dans la terre. Elle sera aidée par une entreprise spécialisée dans l’ouverture des jardins au public. Rendez-vous en 2023 !





jeudi 8 avril 2021

La SAMB dans la presse : Le Télégramme rend compte de notre activité.

 

Le Télégramme 7 avril 2021                Dinan



L’année connectée de la société des amis


du musée et de la bibliothèque






LE PRÉSIDENT DE LA SAMB, LOÏC-RENÉ VILBERT, ENTEND PROPOSER

ENCORE PLUS DE LIENS EN CETTE PÉRIODE DE CONFINEMENT.

            Après une année riche, la SAMB de Dinan diffuse ses savoirs sur la culture et le patrimoine local à travers un bulletin mensuel et une page Facebook. Sans oublier ses fondamentaux.

                    Voilà une association qui semble redynamisée par les confinements successifs. « En cette période compliquée, on a encore plus besoin de liens », explique simplement son président, Loïc-René Vilbert. Créée en 1908, la Société des amis des arts de Dinan, devenue après-guerre la Société des amis du musée et de la bibliothèque (SAMB), vient de créer deux nouveautés pour mieux communiquer avec tous ceux qui s’intéressent à la culture et au patrimoine de Dinan.

           Bulletin mensuel et page Facebook

                    Après avoir tenu une lettre hebdomadaire envoyée à sa centaine de membres pendant le premier confinement, la SAMB a lancé, en mars 2021, un bulletin mensuel accessible en ligne (sur demande à : samb.dinan@orange.fr). Orchestré par Christine Destouches, il raconte les activités de l’association et revient sur les petits ou grands détails de l’histoire, de la culture, de la nature et du patrimoine de la ville.

                    Par ailleurs, la SAMB a créé une page sur le réseau social Facebook, intitulée « DINAN : Culture Nature & Patrimoine ». Pascal Destouches y publie deux ou trois « posts » par semaine, récemment sur la création de la piscine des Pommiers ou sur la recette du « flan dinannais » retrouvée dans le cahier d’une ménagère dinannaise du début du XXe siècle ! Un certain hasard voulut que tombe entre nos mains un cahier portant une discrète étiquette : «...

                Des acquisitions notables

                    La SAMB communique mieux, mais n’oublie pas ses fondamentaux. Le premier consiste à « rassembler tous ceux qui s’intéressent au musée et à la bibliothèque de Dinan pour contribuer à l’enrichissement de leurs collections », rappelle Loïc-René Vilbert. Ainsi, grâce à la veille opérée par les membres dans les salles des ventes, les marchands d’art et antiquaires de la France entière, la SAMB a fait quelques dizaines d’acquisitions depuis l’an dernier. « Parmi elles, un dessin original du Vieux Pont de Dinan daté de 1939, réalisé par le grand peintre français Othon Friesz ; ou ce carnet de croquis datés de 1945 à 1948 où l’on trouve le pont Saint-Hubert détruit, ou les coureurs passés à Dinan lors du Tour de France en 1948 », raconte Loïc-René Vilbert, le bibliothécaire honoraire de la Ville.

                    Participation à la réflexion sur la place Saint-Sauveur et sur d’autres projets, organisation de conférences, enrichissement des contenus de l’encyclopédie libre Wikipédia… Reconnue d’intérêt général cette année, ce qui lui permet de faire bénéficier ses donateurs de déductions d’impôts, l’association mène encore bien d’autres activités. Son conseil d’administration a été largement renouvelé lors de l’assemblée générale, fin février : Martine Boulfroy, Michel Le Thiec, Gérard Ménard, Annick Rénézé-Emery, Jean-Jacques Rolland et Anne Subert l’ont intégré. L’association est ouverte à tous.

Contact par Courriel : samb.dinan@orange.fr