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samedi 10 avril 2021

La SAMB a modestement contribué au projet du parc de Kerrozen.

         Attachée aux traces de Kowalski sur Dinan et donc à Kerrozen, la SAMB, précisément la commission Promenades et arbres de Dinan avait donné un coup de main à Mme Milliez-Cotrel. 

        En particulier pour l’identification des arbres, la réalisation d’un plan du jardin, des préconisations d’actions à mener, l’analyse du projet d’ouverture au public et la mise en relation avec Mickael Jezegou (membre de la SAMB) expert et formateur, avec l’association A.R.B.R.E.S. (dont la SAMB est membre) pour la labellisation “ensemble arboré remarquable” (obtenu), ainsi qu’avec la DRAC pour la labellisation “jardin remarquable” (en cours). 

        Tout ceci avance bien et nous en sommes ravis.
         Par ailleurs, Le Pays de Dinan 2020 propose un bel article de Christine Destouches : De la Roberdais à Kerrosen (1827-2020)
  
        Le quotidien “Le Télégramme” parle de ce jardin dans son édition de ce jour 9 avril.

A lire sur le site :
https://www.letelegramme.fr/journal/

 Bonne lecture à vous.

 TÉLÉGRAMME/           GWEN CATHELINE            DINAN

À Taden, le parc de Kerrosen entame sa cure de jouvence

        En pleins travaux, le château de Kerrosen, sur les hauteurs du port de Dinan, à Taden, entame une cure de jouvence. Sa propriétaire veut ouvrir son magnifique parc arboré au public, en 2023.
Les Moncoq, riches négociants d’un port de Dinan à l’apogée. La princesse Radziwill, musicienne virtuose élevée à la cour de la Reine Victoria, puis mariée à un prince russe interné à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu et en exil. Les soeurs Robert, stylistes renommées de Paris à New York, presque Coco Chanel avant l’heure. Puis le docteur Cotrel, qui a révolutionné la médecine du dos partout dans le monde. La liste des propriétaires successifs du château de Kerrosen, sur les hauteurs du port de Dinan, à Taden, est aussi haute en couleurs que les milliers de fleurs qui parsèment son vaste domaine.

Un parc de 5 ha
        Cinq hectares, c’est la taille de ce parc aux multiples facettes que Marie-Christine Cotrel, l’une des filles du docteur décédé en 2019, souhaite ouvrir au public à partir de 2023. « C’est un jardin en grande partie réalisé par la princesse Radziwill, dans les années 1870. Il est inspiré du travail des célèbres frères Bühler, des paysagistes qui ont réalisé le parc du Thabor à Rennes », présente la nouvelle propriétaire des lieux, passionnée d’histoire de l’art. « Les principes directeurs des Bühler étaient de donner une impression de liberté, de cheminement naturel ; d’implanter des arbres exotiques ; et de créer de belles perspectives ».

        Le parc s’étend devant la façade sud du petit château, construit à la fin du XVIII siècle par les Moncoq, puis agrandi considérablement par la princesse Sophie Radziwill dans un style néogothique. Une bâtisse monumentale qui ne sera pas ouverte à la visite. Mais le jardin se suffit à lui-même.

        Passé le petit jardin à la française bordé de murets qui fait face au château, on entre dans une nature organisée : les chemins serpentent entre des pelouses fleuries, plantées d’arbres souvent monumentaux. Ainsi de ces séquoias géants de Californie, parmi les premiers à avoir été plantés en Bretagne dans les années 1860. « Ils font 41 m de haut, mais ce sont encore des bébés ! » Ou encore ces séquoias « toujours verts », c’est leur nom ; ce châtaignier au tronc de 4 m de diamètre ; ce chêne chevelu ou ce majestueux cèdre de l’Himalaya… Pas un hasard si l’ association nationale A.R.B.R.E.S. vient de lui décerner le label « ensemble arboré remarquable ».

Historienne botaniste
        Longeant une verte vallée tapissée d’ail des ours, le parc se termine sur trois promontoires surplombant la Rance fluviale, que l’on peut rejoindre par un sentier à escaliers. « La base est là, mais je veux faire entrer ce parc dans le XXI siècle, dans le respect de son passé. On va le restaurer, le rendre encore plus attractif, adapter les plantations à l’évolution du climat… Il mérite d’être partagé avec les gens de la région, d’accueillir des stages d’art, des petits concerts… », envisage Marie-Christine Cotrel, qui se sent un « maillon » de cette longue histoire.

        Pour arriver à ses fins, la maîtresse des lieux se donne deux ans. Surtout, elle a embauché à plein temps une jeune femme au profil idéal : Cassandre Marty, historienne des jardins et botaniste, formée à Tours et Versailles. Aussi à l’aise dans les recherches historiques que pour mettre les mains dans la terre. Elle sera aidée par une entreprise spécialisée dans l’ouverture des jardins au public. Rendez-vous en 2023 !





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