Attention, une petite erreur s'est glissée dans ce compte rendu au paragraphe "Dons et Acquisitions". La SAMB est reconnue par l'administration fiscale comme "organisme d’intérêt général" et non "d'utilité publique". Il s'agit de 2 grades différentes de reconnaissance. Restons modeste, nous sommes sur la petite marche et c'est déjà beaucoup. Les termes sont intéressants. L'utilité vaudra toujours plus que l’intérêt ; une référence aux missions de service public, toujours plus que le dépassement des intérêts individuels.
Les Amis du musée
convertis au numérique
Une newsletter, des articles Wikipédia, l'assemblée
générale en visioconférence : la Société des Amis du musée et de la
bibliothèque joue la carte internet.
Jeudi, les adhérents de la Samb, la Société des
Amis du musée et de la bibliothèque, étaient chacun chez soi, devant leur
ordinateur, réunis pour une assemblée générale, non pas en présentiel, mais
devant leur écran. À 18 h, l'heure dite, vingt-cinq participants étaient de la
partie. « C'est une première ! », a précisé le président, Loïc-René Vilbert, en
remerciant Francis Cauwel, le secrétaire, d'avoir organisé ce rendez-vous. «
Depuis un siècle, la Samb contribue à l'enrichissement des collections du musée
et de la bibliothèque et à leur mise en valeur. » La vieille dame se porte bien
et compte une centaine de membres.
« Des affiches des expositions à Jersey, du peintre
dinannais, André Mack, ont pu rejoindre les collections de la Ville. » La Samb
a aussi acquis d'anciennes collections de photographies, et, en salle des
ventes, deux nouvelles toiles, « le vieux pont de Léhon » et « le port de Dinan
», qui vont rejoindre les collections du musée. « Des acquisitions financées
grâce aux dons. »
Des dons qui seront désormais en partie déductibles
des impôts, la Samb étant reconnue, depuis peu, association d'utilité publique.
La Samb participe à la réflexion autour du devenir
de la place Saint-Sauveur et des alentours de la basilique. Francis Cauwel a
rappelé trois éléments essentiels aux yeux de la Samb : « Moins de voitures, le
respect du patrimoine arboré et la création d'un espace central sur la place. »
Le cimetière de Dinan abrite plusieurs tombes de
membres de la Colonie britannique, dont l'histoire a été mise en valeur par
Diane Monier-Moore. Un panneau de présentation bilingue, franco-anglais, a été
implanté à proximité du carré britannique. « Mais la visite prévue, elle aussi
avec des commentaires bilingues, a dû être reportée. »
Depuis le 15 janvier, la Samb est présente sur Facebook (Dinan : Culture Nature & Patrimoine). La page compte déjà 170 abonnés. « Et certains articles ont été vus par plus de 250 personnes ! ». L'assemblée générale a marqué le lancement officiel de cette page, qui devrait recevoir deux à trois nouveaux « posts » chaque semaine.
« Wikipédia, c'est la forme moderne de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert ! », reconnaît Loïc-René Vilbert. « Les articles sur Dinan sont consultés de cent à trois cents fois par jour », a précisé Michel Le Tiec, qui a réuni quelques adhérents autour de lui, pour compléter ces articles, les traduire, et les enrichir de photos.
Une « newsletter»
L'an passé, durant le confinement, une lettre
d'information avait été régulièrement envoyée, par mail, aux adhérents. Elle va
devenir une « newsletter » régulière, qui sera diffusée chaque mois, là encore
par l'intermédiaire du numérique. Renseignement : samb.dinan@orange.fr
« 2020 a, bien sûr, été une année compliquée, a indiqué Frédéric Bonnor, le conservateur du musée de Dinan. Mais, les petits musées ont tiré leur épingle du jeu. La Grande-Vigne, la demeure d'Yvonne Jean-Haffen, a reçu 2 656 visiteurs, ce qui a généré 14 370 € de recettes. » L'exposition « crêpe ou galette ? », à l'abbaye de Léhon, a reçu 18 814 visiteurs. Parallèlement, le récolement des oeuvres du musée se poursuit : 7 790 objets sont déjà répertoriés, nettoyés et mis en réserves.
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